Soucieux de contribuer au devoir de mémoire pour le quatre-vingtième anniversaire de la Libération, les centres de recherche FoReLLIS, MIMMOC et Criham de l’université de Poitiers organisent, en partenariat avec les Archives Départementales de la Vienne, les associations CultureLLe, VRID-Le Musée et MV (Mémoire & Vérité) ainsi qu’avec l’Espace Mendès France et la Maison de la Poésie, une semaine de manifestations autour de la Seconde Guerre Mondiale du 7 au 11 octobre 2024.

Elle sera marquée les 10 et 11 octobre par un colloque international et pluridisciplinaire intitulé : « Figures de la vulnérabilité au prisme de la Seconde Guerre mondiale : entre résistance et résilience ».

Le mot vulnérabilité s’emploie aujourd’hui pour définir des fragilités de toutes formes, qu’elles soient liées à des calamités d’origine humaine, à des catastrophes naturelles ou à des facteurs socioculturels. C’est devenu un terme générique qui occulte une infinie diversité de cas.

Le 80ème anniversaire de la Libération offre l’occasion de s’interroger sur la Seconde Guerre mondiale comme conjoncture particulièrement propice au réaménagement du périmètre des vulnérabilités, des processus de vulnérabilisation ainsi que des réactions qu’ils engendrent.

Ce colloque s’inscrit dans les nouvelles approches culturelles, interdisciplinaires, comparatives et transnationales. Il a pour but de s’interroger sur les nouvelles formes de vulnérabilité et sur leurs représentations dans les discours.

Les communications exploreront diverses questions dans le cadre d’une perspective mondiale. Par-delà la France de Vichy et l’Europe sous domination nazie, elles pourront porter sur les autres pays engagés dans le conflit, sur les fronts militaires ou les territoires occupés, ainsi que sur les espaces coloniaux impliqués de force—en considérant notamment les formes de vulnérabilité des populations colonisées. Des lignes de partage du social comme le genre, l’âge, la race (en tant qu’elle est une construction sociale) seront aussi à envisager. Le cadre chronologique est centré sur les cinq années de guerre et leur temps de mémoire. Mais il n’exclut pas leurs prémices : on sait aujourd’hui qu’on ne peut pas étudier ce temps de la Guerre comme une parenthèse.

L’appel est ouvert à des contributions inscrites dans les différentes disciplines des Humanités : littérature, histoire, histoire militaire, histoire de l’art, philosophie, psychologie, sociologie, anthropologie, musicologie…

Consultez l’intégralité de l’appel à communications.

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