La notion de « médiation culturelle » a donné lieu à de nombreux travaux et renvoie à des pratiques diverses en fonction des acteurs et actrices concerné.es. Dans la mesure où cette notion met l’accent sur le lien entre une œuvre et un public, sur l’accès aux œuvres, elle a été surtout envisagée en lien avec le processus et les dispositifs de démocratisation culturelle au cœur des réflexions depuis les années 1950.

Les deux journées d’études organisées par le laboratoire Forellis (axe « médialités, intermédialités, transmédialités ») en lien avec le master « Livres et médiations » visent à orienter la réflexion sur trois enjeux rarement abordés :

– la spécificité de la médiation littéraire au sein de la médiation culturelle ;

– l’approfondissement de la notion d’accès au-delà de l’accessibilité, impliquant d’entrer dans les œuvres, leur forme-sens, leur valeur… ;

– l’insertion de la médiation dans un contexte économique, et la différence ou l’articulation, la complémentarité… entre médiation et commercialisation, promotion, communication…, ce qui implique de se pencher sur les pratiques de la médiation d’acteurs et d’actrices comme les libraires, les éditeurs et éditrices…