En envisageant le texte comme une entité en construction par le jeu des marqueurs textuels, de la situation de communication et de la relation locuteur-interlocuteur, les contributeurs pointent la relativité de l'appréhension de la cohésion et de la cohérence dans leur rapport à la textualité

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La cohésion est traditionnellement définie comme le maillage linguistique du texte qui assure son unité et la cohérence comme l’adéquation de ce maillage textuel à la situation de communication. Ce qui est moins souligné, c’est que la cohésion et la cohérence sont des projections du locuteur et de l’interlocuteur fondées sur les signes en co(n)texte.

Le présent ouvrage met en valeur la relativité de l’appréhension de ces deux principes dans leur rapport à la textualité.
Le texte est envisagé comme une entité en construction par le jeu des marqueurs textuels, de la situation de communication et de la relation locuteur-interlocuteur.

Le rapport au texte rend la cohérence et la cohésion malléables et ajustables, au
point où ce qui peut paraître dyscohérent et dyscohésif par rapport à la règle grammaticale, textuelle ou discursive, peut se muer en forme de sens.

La réflexion dont est issu cet ouvrage repose sur un large panel de données (d’apprenants et de natifs, orales et écrites, synchroniques et diachroniques, multilingues et unilingues) et de combinaisons ciblées sur des marqueurs spécifiques (gérondif, connecteurs) et sur la structuration textuelle selon les genres (commentaire sportif, interview, roman, poésie…).

La relativité des notions de cohérence et de cohésion apparaît pleinement lorsqu’on aborde comme ici genres, périodes, langues et construction de la textualité.

Table des matières

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