Journée d’étude et de recherche organisée par les étudiant.e.s du Master 2 Littératures et culture de l’image (LCI) adossé au laboratoire FoReLLIS. Cette mastériale porte sur la trace comme marque subjective, écologique, symbolique, violente ou féminine, dans une approche intermédiale.
Empreinte, inscription, vestige, preuve, stigmate… La trace, protéiforme, est l’indice matériel d’un passage. Éphémère et permanente, elle révèle un rapport singulier au temps : “Mais le temps ne suspend pas son vol ; il fait la sourde oreille, le temps ; il poursuit inexorablement sa course silencieuse sans tenir nul compte de nos supplications et de mes objurgations ; il ne se laisse pas fléchir ni infléchir”. Jankélévitch, L’Irréversible et la Nostalgie, 1974. p.12. Face à l’irréversibilité du temps, quelles peuvent être les fonctions de la trace ?